Instrument privilégié de démocratisation culturelle ? Éventuelle source additionnelle de revenus ? Outil de promotion et de rayonnement international ? A travers l’audition de plus de 250 professionnels, Sylvie Clément-Cuzin et François Hurard, inspecteur.ice.s général.e.s des affaires culturelles dressent un panorama de la captation de spectacle vivant, à travers un historique de leur développement ainsi qu’un regard plus récent sur la crise sanitaire.
Le rapport s’attache également à étudier le modèle économique dominant des captations, qui repose sur les obligations des chaînes de télévision publiques et privées et les aides apportées principalement par le CNC, ainsi que deux modes de diffusion plus récents : le livestream, d’une part, les salles de cinéma, d’autre part. Tout en étudiant les questions juridiques soulevées, notamment en termes de droit de la propriété intellectuelle, de droit du travail et de fiscalité.
Enfin, le rapport met l’accent sur les initiatives qui permettraient de mieux les valoriser : usages comme outil d’éducation artistique et culturelle, comme élément du patrimoine audiovisuel, en favorisant leur découvrabilité.
La dernière section du rapport aborde les enjeux de développement durable.