Les jugements profanes en ligne sous le regard des sciences sociales

Avec le développement du Web 2.0, de très nombreux internautes se sont mis à produire en ligne des jugements sur les biens et les services. Ils peuvent le faire de plusieurs manières : en déposant un commentaire court, en rédigeant une critique argumentée, ou en attribuant une note, le plus souvent synthétisée par un nombre d’étoiles. Ces différentes évaluations sont postées sur une multitude de dispositifs : blogs, réseaux sociaux, forums, sites de vente ou d’information sur les produits. (…) Cette nouvelle pratique participative a suscité un nombre remarquable de recherches au regard de sa faible ancienneté. Toutes les disciplines sont représentées, de l’économie aux sciences de l’information et de la communication, avec toutefois une nette prépondérance des travaux du côté du marketing et de l’opinion mining. Ces recherches tentent de mettre au point des méthodes…. Il faut dire que les enjeux commerciaux sont énormes : rien n’interdit de penser qu’on a là un matériau exceptionnel pour connaître l’opinion des consommateurs, mesurer l’impact d’un produit ou même modéliser les futurs comportements d’achat. Dans ce dossier, sont présentées six recherches menées par des sociologues ou des chercheurs en science de l’information et de la communication, ce qui témoigne de l’intérêt que la question de l’évaluation profane suscite aujourd’hui.

Source: www.cairn.info

Lecture en écho au thème de notre prochaine Rencontre TMNlab du 24/11/2014, avec notamment parmi les auteurs la participation de la sociologue Dominique Pasquier, dont le champ de recherche porte entre autre sur les usages des spectateurs de théâtre.

See on Scoop.itVeille pour le TMNlab

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